Ces analyses de l'orchestique, effectuées à partir de la philologie, révèlent
donc à Nietzsche l'importance de la danse grecque, qui oscille entre les beaux
mouvements et les ruptures brusques, entre l'uniformité et la variété rythmique.
Elles éclairent ainsi les thèses de la Naissance de la
ceinture
Lee pas cher tragédie, qui en constituent pour ainsi dire le complément
ceinture
Louis Vuitton pas cher philosophique et esthétique.
La danse grecque dans
La Naissance de la tragédie
Dans La Naissance de la tragédie, Nietzsche,
parce qu'il s'intéresse aux origines de la tragédie grecque, est nécessairement
amené à considérer la place de la danse dans
ceinture
Versace pas cher ce genre dramatique. Mais il faut reconnaître que la danse,
et en particulier la danse grecque antique, y occupe une place relativement
restreinte par rapport à la musique («l'art non plastique» de Dionysos) et à la
poésie («l'art plastique» d'Apollon). Mais c'est précisément parce que la danse
participe des deux arts et relève à la fois d'Apollon et de Dionysos, qu'elle
joue un rôle essentiel dans l'interprétation que le philosophe propose de la
tragédie grecque.
La première occurrence de la danse, dès le chapitre 1, fait
très clairement référence au dionysisme: pour définir «l'essence du dionysiaque»
chez les anciens Grecs, Nietzsche se sert d'abord d'une analogie et convoque le
Moyen Age allemand:
Il y avait encore, dans le moyen âge allemand, de ces
troupes sans cesse croissantes qui tournoyaient ainsi sous
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cher l'empire de la même puissance dionysiaque et qui allaient de lieu en
lieu, chantant et dansant. Dans ces danseurs de la Saint-Jean et de la
Saint-Guy, nous reconnaissons les chœurs bachiques des Grecs, dont la
préhistoire remonte, par l'Asie Mineure, jusqu'à Babylone et aux orgies des
Sacées.[19]
L'interprétation que livre Nietzsche de ces phénomènes de transe
collective révèle alors la première «inversion des valeurs» que le philosophe se
vantera, dans Ecce Homo, d'avoir accompli dès La Naissance de la tragédie: non
seulement l'art grec est inscrit dans une généalogie qui l'ancre du côté de
l'Orient, mais Nietzsche insiste sur la vie dionysiaque que révèlent ces
débordements considérés comme des symptômes de maladie nerveuse:
Il y a des
hommes qui par manque d'expérience ou par stupidité se détournent de tels
phénomènes comme de «maladies populaires», avec des sarcasmes ou des airs de
pitié, tout remplis qu'ils sont du sentiment de leur propre santé: les
malheureux, ils ne soupçonnent certainement pas quel teint cadavérique et quelle
allure fantomatique prend leur «santé» quand passe en grondant auprès d'eux le
cortège, flamboyant de vie, des fous de Dionysos.[20]
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