Tout est lié en art et, même, le lien reliant les trois éléments est
souvent jugé plus important que ces éléments eux-mêmes. L'acteur, par
exemple, n'est là que pour le public et par l'auteur. Il ne fait pas le
plus petit geste, il ne module pas la plus légère intonation sans les
destiner à un public qui doit recevoir la façon originale dont il
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interprète le texte. Même si on ne prend pas l'exemple facile de
l'acteur, on trouve partout des interactions entre les faits qui sont
dans l'objet et les effets qui germent dans la psyché des
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récepteurs. De toutes les nombreuses choses qui constituent une œuvre,
un public et un créateur et dont on peut parler, c'est même toujours
d'abord du lien dont on parle: le public rapporte toujours d'abord
l'effet ressenti à l'œuvre et à son créateur, celui-ci rêve toujours
d'abord d'obtenir un effet («faire un malheur») et les moyens
d'expression n'ont de sens, les étudiants en stylistique le savent bien,
qu'à l'intérieur d'un contexte destiné à un lecteur prévu.
Il y a
donc sincèrement lieu de se demander s'il n'est pas tout à fait normal
de ne pas réussir à définir le phénomène art littéraire lorsqu'on
commence par l'amputer d'une partie de lui-même. Tout est interactif
dans une simple machine, tout l'est encore davantage dans un corps
vivant; pourquoi serait-ce différent dans le cas de l'art? Certes, on
peut affirmer que le bon sens n'est pas une preuve. Il est vrai. Je
remarque cependant que le bon sens a souvent rendu des services dans
l'histoire des sciences lorsqu'il s'agit de faire une hypothèse de
travail. En ce point du raisonnement, je ne dis donc pas que l'art est
définissable, mais seulement qu'il n'est pas prouvé qu'il ne l'est pas
et donc, que la recherche peut continuer. J'ajoute
nike shox Qualify hommes qu'il n'est pas
nike shox R2 femmes non plus prouvé que la création, la réception et l'œuvre ne fonctionnent pas dans un système interactif.
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