Chapeau Guess pas cher a sapé l’assise

L’avant-dernier chapitre de la Fabrique du vers s’interroge sur ce que la métrique peut dire des poèmes qui suivent la « crise de vers » des années 1870-1890. Que leurs vers soient « libres » ou qu’ils participent d’un « syllabisme renouvelé » (p. 514), la métrique se trouve face à eux dans un entre-deux : elle n’est ni « entièrement suffisante » ni parfaitement « vaine » (p. 514). Ainsi, dans la poésie d’Apollinaire, un « travail de dérivation » (p. 530) à partir des vers métriques entretient « la tentation et la possibilité [d’aborder les Chapeau ED Hardy pas cher poèmes] avec Chapeau Fendi pas cher les outils métriques » (p. 530). De même, certains des premiers auteurs de « vers libres », comme Albert Mockel ou Henri de Régnier, écrivent des poèmes qui n’ont pas en réalité renoncé véritablement au mètre, en pratiquant une hétérométrie radicale somme toute proche de celle de La Fontaine. Même chez des poètes qui rompent plus violemment avec la métrique, Guillaume Peureux estime qu’il y a un Chapeau Gucci pas cher « palimpseste classique du vers libre moderne » (p. 549), une certaine habitude métrique des lecteurs comme des auteurs menant le vers à n’être que rarement parfaitement « libre » de toute détermination métrique. Cet entre-deux pose des problèmes à l’analyse métrique : comment déterminer, par exemple, le nombre de syllabes d’un vers libre contenant un e muet, dont le statut (numéraire ou non) devient « indécidable » (p. 552) puisque le vers libre, en s’éloignant de la métrique, Chapeau Guess pas cher a sapé l’assise de la « langue des vers » ? Les poètes qui font référence, dans l’organisation de leur texte, au fonctionnement métrique, voire cherchent à le relancer sur de nouvelles bases (des textes d’Éluard, Jaccottet, Salmon et Réda sont ici commentés) sont également pris dans les contradictions de l’entre-deux : leurs poèmes gardent des servitude héritées du système classique, sans forcément parvenir à reconstruire une métrique, parce qu’ils ont « comme perdu de vue la base métrique de la poésie classique, la puissance rythmique des équivalences contextuelles » .
Guillaume Peureux présente enfin les « principales manières d’appréhender aujourd’hui le vers français » . Il distingue, parmi ces approches, celle d’Henri Meschonnic, les travaux défendant une vision pluri-accentuelle de la métrique française (Roger Pensom, Jean-Claude Milner et François Regnault, Jean Mazaleyrat), et celle de Benoît de Cornulier. Même s’il salue la richesse suggestive des travaux d’Henri Meschonnic,
Par niketn2012 le mardi 02 août 2011

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