Chapeau Dolce Gabbana pas cher d'une

Le dirai-je ? J'ai d'abord souscrit sans tellement de réserves aux jugements de Pierre Bayard : j'ai beau idolâtrer l'auteur du Cid et celui du Misanthrope, je ne compte pas Héraclius parmi les chefs d'oeuvre de Corneille, ni Chapeau Bape pas cher Dom Garcie de Navarre parmi le trio de tête des pièces de Molière. Je crois pouvoir préférer La Recherche du temps perdu à Jean Santeuil, Candide à La Henriade, Les Mémoires d'Outre-tombe aux Martyrs, et je doute que les oeuvres complètes de René Char figureraient sur les rayons de ma bibliothèque (et moins encore sur ma table de chevet) si tous les recueils du poète eussent été de la même farine que Moulin premier… Et Chapeau Burberry pas cher si Rousseau n'avait écrit que les Dialogues, serait-il bien Rousseau ? Mais au fait : quel Rousseau lisons-nous vraiment ? Et suis-je tellement sûr de savoir justifier mes préférences ?
La leçon du livre commence ici : que valent, dans le fonds, les valeurs sûres de la littérature ? Sur quoi reposent nos certitudes et notre échelle de valeurs ? Peut-on encore, s'agissant de " classiques ", faire valoir notre simple goût de lecteur – et notre relative déception devant telle ou telle oeuvre singulière d'un auteur par ailleurs adulé ? Pourquoi demander aux " grands écrivains " ce que nous sommes incapables d'obtenir de nous-mêmes : pourquoi faudrait-il que le talent soit constant ? Pourquoi faudrait-il accorder uniment notre admiration à l'ensemble d'une oeuvre, sinon au nom Chapeau Dolce Gabbana pas cher d'une conception romantique du " génie " qu'on peut à bon droit considérer comme dépassée ? Tout lecteur sait bien que les coups d'essais ne sont pas toujours des coups de maître ; que le meilleur auteur se rend à l'occasion coupable de livres qu'on dira pudiquement " moins achevés " ; que le génie comme l'amour a parfois la douleur de devoir se survivre.
Ce n'est pas un des moindres mérites du livre de Pierre Bayard que d'oser ces Chapeau ED Hardy pas cher questions en les rendant possibles en retour pour chacun d'entre nous (toute l'ambition de l'ouvrage est en quelque sorte de les " autoriser ") – et c'est en quoi l'entreprise, résolument iconoclaste, est en son principe éminemment salutaire.
Si l'on est très vite séduit par ces questions que détaille la première partie, on est un peu surpris par les problèmes (délibérément ?) laissés en suspens, et sur lesquels les chapitres suivants ne reviennent guère – au point que le doute s'insinue peu à peu dans l'esprit du " bénévole " lecteur : tous ces " ratages " sont-ils bien des échecs au même titre ? Sur quoi s'accorde-t-on au fonds ?
Par niketn2012 le mercredi 03 août 2011

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