Plus ponctuellement, on peut
g-star
pas cher regretter que la vis polemica conduise Alain Rabatel à attribuer à
Genette des positions qui ne sont pas les siennes. Un exemple, qui n’est certes
pas représentatif de toute la démarche de l’auteur, révèle cette tendance à
l’invention d’un Genette imaginaire. Le dernier chapitre du premier tome, « De
l’influence de la fréquence itérative sur l’accroissement de la profondeur de la
perspective », traite des « effets épistémiques » produits par le choix de telle
ou telle fréquence narrative, en particulier celui du récit itératif. Cette
réflexion sur les rapports entre les catégories de la fréquence et du mode
narratifs n’est pas sans originalité, mais on se rappelle que Genette souligne
lui-même les liens entre l’itératif (fréquence) et le sommaire (vitesse), d’une
part, entre sommaire (vitesse) et distance (mode), d’autre part. Le lien entre
fréquence et mode est donc déjà fortement suggéré : le récit itératif implique
plus de savoir, donc plus de « profondeur de perspective », que le récit
singulatif. Genette parle certes ici de distance, mais la notion correspond bien
à celle de « profondeur de perspective » chez Alain Rabatel, comme lorsqu’on se
recule pour embrasser du regard un paysage (ici un paysage temporel) ou
gucci
ceinture qu’on s’en approche pour le voir de plus près. Si Alain Rabatel
peut légitimement souligner que ces concepts sont « rarement articulés », on ne
peut toutefois le suivre
gucci
homme pas cher lorsqu’il affirme que la fréquence relève chez Genette de la
voix et que c’est « la prégnance de la distinction genettienne entre mode
(narratif) et voix (narrative) » qui a jusqu’ici empêché de penser
l’articulation du mode et de la fréquence.
Lorsque l’on critique leur Gérard,
ses plus fervents « épigones » semblent parfois s’ériger en défenseurs de
l’orthodoxie. Alain Rabatel critique avec raison les adorateurs de chapelles,
qui n’aiment « rien tant que la récitation du catéchisme » , mais, sans être
idolâtre, on ne peut que déplorer l’iconoclasme
gucci
pas chere quand il fourvoie en de faux débats.
Homo narrans se termine
abruptement, sans conclusion, sur trois points de suspension qui sont aussi bien
les signes d’une ouverture que les symptômes d’un inachèvement. Il manque en
effet à cette compilation d’articles sans doute édités trop rapidement11 une
véritable synthèse qui aurait facilité la réception des nombreuses propositions
avancées. On regrette en somme l’efficacité de La Construction textuelle du
point de vue, plus lisible que le foisonnant Homo narrans qui ne peut que pâtir
de la confrontation avec la clarté, la rigueur systématique et le style
impeccable des « Discours du récit » avec lesquels il entend dialoguer.
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