ceintures loius vitton contributions

Il n’y a pas eu, et il n’y aura sans doute pas davantage après la parution de ce volume, d’« école Auerbach » ; plusieurs ceintures loius vitton contributions s’emploient à le montrer : son œuvre reste celle d’un individu, et n’a pas été à l’origine d’un courant critique, à la différence de celle d’un Bakhtine par exemple avec laquelle on pourrait légitimement tenter la comparaison ; et pourtant, il se pourrait que nous puissions tous trouver dans la méditation de la pensée d’Auerbach des raisons de poursuivre une tâche collective, précisément parce que cette pensée demeure singulière : « Mimésis », avouait Auerbach lui-même dans une formule plusieurs ceinturre gucci fois relevée au sein même du volume, « est de manière résolument consciente un livre écrit par un certain être humain, dans une certaine situation, au début des années 1940 ».
Que l’œuvre et la pensée d’Auerbach puisse dire à notre présent quelque chose de notre futur commun, ou du destin de notre discipline, ne va pas toutefois sans paradoxe, s’agissant notamment, mais pas seulement, ceitures gucci pas cher de Mimèsis : nombre des contributions ici réunies viennent régulièrement relever, après bien d’autres comptes rendus depuis la parution de l’ouvrage en 1946, les faiblesses épistémologiques de ce qui reste l’un des rares long sellers de la critique littéraire. La démarche d’Auerbach dans cette histoire de « la représentation de la réalité dans la littérature occidentale », selon la leçon du sous-titre, est très difficilement défendable en regard des exigences actuelles de la critique et de l’histoire littéraires. On a souvent relevé les absences criantes dans le corpus retenu par Auerbach : Dickens, Kafka, Milton, le Faust de Goethe, etc., la liste serait longue — tous « oublis » en centure gucci moins cher quelque façon « réparés » dans The Western Canon de Harold Bloom, dont D. Berthezène rappelle (p. 289) qu’il a été l’un des introducteurs de l’œuvre du philologue allemand aux États-Unis. On peut tout aussi bien souligner la troublante instabilité des notions de « réalité » et de « réalisme » au long de l’enquête, comme le suggère ici Francesco Orlando, en isolant, non sans quelque provocation, pas moins de 21 acceptions de ce dernier terme ; ou faire valoir, avec Ph. Hamon, qu’Auerbach recourt à des critères rétrospectifs en jugeant du degré de réalisme chez Chrétien de Troyes, par exemple, à partir de prises de positions de certains écrivains et critiques du XIXe siècle ; ou encore, et toujours avec Ph. Hamon, mettre en évidence l’hétérogénéité des critères retenus dans cette histoire de la représentation littéraire — critères tour à tour sémantiques (les sujets retenus), pragmatiques (l’énonciation sérieuse), formels et structurels (la figure comme interrelation).
Par niketn2012 le lundi 08 août 2011

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